
La Belle au bois dormant ou la femme objet
La Belle au Bois Dormant, en tant que figure passive, illustre un stéréotype de la féminité qui valorise la soumission. Cette image peut avoir des conséquences néfastes sur la façon dont les petites filles se perçoivent et se projettent dans le monde. En les encourageant à assimiler cette image, la société risque de renforcer un modèle où la femme est vue comme un objet plutôt qu’un sujet actif .
Les non-dits de la culture du viol
Des récits apparemment innocents comme le conte de la Belle au bois dormant continuent à normaliser des comportements de prédation sexuelle pour les garçons. Ouvrir les yeux sur ce conte et d’autres est essentiel pour libérer les générations futures des stéréotypes de genre nocifs. L’affaire Gisèle Pélicot nous montre hélas que les fantasmes de viol et comportements de prédation sont toujours efficients chez les hommes.
L’impact sur les nouvelles générations
En transformant notre perception des contes de fées, nous avons la possibilité de façonner l’inconscient collectif. Cela peut contribuer à une société où les petites filles et les petits garçons grandissent sans les poids des attentes patriarcales, mais avec une compréhension mutuelle et respectueuse de l’égalité des sexes.
Si nous souhaitons vraiment une société où les femmes ne soient plus des objets sexuels et les hommes des prédateurs, si nous voulons que les petits garçons et les petites filles se libèrent de cette violence patriarcale ; nous devons écrire une nouvelle psychanalyse des contes de fées.